INSIDE LE BLOG

Quoi de neuf chez Inside Surf School ?

Water jump Indian Forest 2014

« Alors que le parc d’attraction Indian Forest nous offrait la possibilité de tester ses toboggans géants, les gars du Team Inside eux ont aussi profité de l’occasion pour tester leur back flipp et toute la panoplie du bon bodyboardeur inspiré ! »

Récit par Antonin Papon

…Avec un printemps peu consistant en vagues sur la côte vendéenne, il est évident que le team inside, mené par Ghislain Vaginay, a eu du mal a sortir les planches. Heureusement le parc aventure indian forest a trouvé la solution pour combler les périodes de flat.

La nouvelle attraction réalisé en 2014 garantie des sensation digne des meilleurs sessions. Le concept est composé de grosses descentes de tailles différentes, sur des bâches en plastiques humidifiées combiné a de gros tremplin et une piscine. Avec tous les supports possible: BMx, skate , ski, snow, a plat ventre … et bien sur bodyboard, on est tous de suite catapulté à 6 m de hauteur. Pour ma part le premier saut a été impressionnant. La descente est rapide et très raide et une fois arrivé en bas, l’énorme tremplin cache le bassin. C’est une fois le haut du tremplin passé que j’ai découvert que la surface de l’eau était loin, très loin. Mais avec plus de 4m de fond, on ne risque pas de se faire mal. Une fois la bête dompté c’est l’occasion de réviser tous les grands classiques du bodyboard : invert, air forward, backflip, dk… Il est également possible d’envoyer des manœuvres pas communes comme le no hand, Christ air, front Flip en stand up ou encore bien d’autres selon l’imagination.

Pour présenter cette nouvelle attraction le parc a inviter quelques centaines de personnes à venir voir évoluer plusieurs rider sur l’attraction. Il y avait des skieur freestyle ( médaillé à sotchy et aux x-games), un team de BMx de fou, des gymnaste et biensur quelques représentants du team inside : Candice bride, Félix foeilet, Benjamin Dubois et moi même. Avec Dj nokman aux commandes des platines personnes n’a eu de mal à envoyer ses meilleurs tricks. Ça a été une super vitrine pour notre sport et à côté de grands champions, le bodyboard n’a pas été ridicule.

Pour une fois, cet été les boards n’auront pas le temps de se reposer.

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Les landes et le printemps une histoire de longue date.

 

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L’hiver était installé depuis des mois, la pluie, le vent n’arrêtait, les tempêtes se succédaient une à la queue leu leu, avalant à son passage une partie du littoral, sale hiver pour cet certain une bénédiction pour d’autres.
C’est arrivé comme ça. Un matin je regarde les prévisions qui depuis deux jours nous montre une nette amélioration et une houle consistante pour la semaine !- quoi !! wouaaaaa enfin ! En un rien de temps, je m’échauffe les doigts et tape c’est premier mot sur mon clavier en direction de Yann Salaun. -Yo mec, tu fais quoi à partir de jeudi, ça s’annonce puming dans le sud… !!
Et le mercredi soir Yann arrivait à la maison à pas d’heure, ready to rumble. Premier Stop, Bud et une petite session glass un peu fraîche. Quelques tubes plus tard et une bonne petites sessions nous rentrons et prenons la route. A notre arrivée pas question de planer, le couché du soleil est proche, dans ce cas, rien de tel que de se remettre à l’eau pour se dégourdir les jambes. Antoine Daviau est de la partie lui aussi ici pour la semaine, a traquer les spots et les jobs d’été. Quelques solides sets tombent encore mais le vent rend le plant d’eau un peu 4/4 et difficile à contrôler. Session gravier..
La soirée se passa chez Dam et sa petite famille avant d’aller sombrer dans notre lit soigneusement préparé par nos hôtes « Gaby tu es un boss ! »
Les jours qui suivirent sur ressembleront en de nombreux points. Réveille l’aube, des km de marche dans les dunes, connexions avec les potes sur place, jack Burger stop repas de champion, des sessions qui s’enchaînent sur les différents spots que l’on aura trouvés et une super ambiance du matin au soir, les jours passèrent à une vitesse folle.
Le dernier jour arrive et nous devons prendre une décision, scorer la houle rentrant en Vendée ou bien celle du sud ? Ce matin-là, dernière et même cérémonie rituelle d’un bodyboardeur qui ce respect, mais la houle a baissé, la marée ne coïncide pas et le vent du sud commence à pointer le bout de son nez. La décision est prise on tante le coup de prendre la rentrée de houle en Vendée. C’est parti retour à la maison.
En arrivant, 2 avant le coucher du soleil, Yann et moi nous dirigeons sur la plage pour nous reposé un peu et regardé l’océan, la houle est en train de rentrer. Nous attendons quelques instants et nous motivons rapidement en voyant les premières séries de vagues, qui pilonnent solidement le banc de sable ! wouaiiiii demain sera graaaave
Choix payant à 100%, pour clôturer notre trip rien de mieux, 1.5 m complètement glassy, personne à l’eau nous sommes deux, les couleurs sont superbes et les vagues bien power. On sortira de nuit, repu de ces quelques jours bien remplis.
Yann le lendemain matin partait pour son admission au BP et moi j’allais me coller la session à la maison entre amis.

Alohaaa

Inside the Road, HUNTING UNDER THE STORM PART 1 et 2

Inside the Road,

La chasse aux vagues, jour de tempête.

Récit par Félix Foillet et Ghislain Vaginay

Part/1

 Classique vue sur le Beach

….Max et moi décidons de nous nous lever à l’aube et prendre la route au petit jour. Sur la route on allait récupérer Tétard (Antoine Daviau) qui nous attendait chez lui sourire benêt. L’équipe est au complet direction Ré !

La session du matin fut bonne mais pas à la hauteur de nos espérances. Ghislain et Irwin Cloarec arrivèrent l’après midi et avec eux des pics triangulaires qui nous régalèrent jusqu’à la nuit. En résumé un trip vraiment cool, avec une bonne ambiance du début à la fin en compagnie de bons riders et de bonnes vagues. Vous voulez quoi d’autres ? » si moins de moustiques à la sortie !!

 

Pendant ce temps la… :

Da crew, Martin Mouradian, Antoine Daviau, Alex Castillo, Yann Salaun

Alors que je conduisais en direction de la maison, après un éprouvant week-end et une bonne journée de surf, quelque chose trottait dans ma tête : Quand même, les pauvres gars sur les Championnats de France, pluie, vent de côté, spot à la limite du praticable par tout temps.. Bon si y’en a un ou deux riders de disponibles, je les embarques et on se remets une bonne session demain.

Les prévisions ont de quoi me rendre optimiste Ça s’annonce encore mieux que la veille, houle à la hausse et le vent qui semble rester parfaitement orienté pour les spots sélectionnés..

Allo… ok .. rdv à … parfait .. ! Yann Salaun, Martin Mouradian, Alex Castillau, Antoine Daviau et Moi sont les boy’s de la partie.

Arrivé place de la liberté, on mange vite fait pour ne pas se pourrir la session avec des crampes. Musique à fond dans la voiture, occultant ainsi le bruit des rafales de vent qui fouettent les vitres et tente de démoraliser la troupe, qui ne sait pas ou elle met les pieds..

– T’es sur que ça va être off shore ? Regarde c’est plat… yaa rien… on va prendre un fly…

– Oui Oui oui parlez, attendez et vous verrez, il faut que ça monte un peu.. Et après vous ne voudrez même plus sortir de l’eau ! jajjaa…

Personne n’était vraiment convaincu mais bon, l’optimisme était la et le soleil sous la pluie aussi.

Première mise à l’eau sur un spot à raz la dalle. Beaucoup trop bas pour que ce dessine vraiment le spot, nous le prouveront Yann et moi avec un peu d’une virevoltent hip hop sur la dalle a sec, évaluant nos talents de danseur… Pas de bobos juste un beau show ! En attendant la marée monte et les spots se dévoilent peu à peu. Martin et moi décidons de bouger surfer sur un autre sport moins protégé du vent, mais qui proposait quelques rampes bien sexy dont nous avions sacrément envie, et on est du genre gourmand !

Les heures passent, le soleil tombe Alex, Martin, Yann Antoine et moi sortons rincés, aillant répété leur gamme au complet des heures durant. Le manque de lumière se fait cruellement ressentir ce qui nous met en alerte. De vieilles rumeurs selon lesquelles, de cruels bêtes féroces suceurs de sang hantent ces lieux et les surfeurs au couché du soleil !! Saloperie de moustiques géants !

Le retour est très calme, la troupe dort, chargé de good vibes pour attaquer les championnats de France, qui commencent quelques jours après ce mini trip improvisé.

Aloha.

Inside the road, Spanish step.

Inside the Road, direction le Pays Basques, Zumaya. Récit par Félix Foillet et Ghislain Vaginay

 

« Ghislain et Max m’ont récupéré a la Rochelle le jeudi soir vers 20h et on à tracé direction Hossegor pendant une bonne demi-heure avant de se rendre compte qu’on roulait sur la réserve depuis la Rochelle. On sort de l’autoroute et on réussi a choper une station essence in extremis. Petit moment de flip mais de retour sur l’autoroute ça nous faisait marrer. Vers minuit on arrive chez Damien, un pote à Ghislain où les Bretons nous on attendu après leur compète a la Salie. Le lendemain levé 6h et direction l’Espagne pour l’Etb de Zumaia, paysages haut en splendeurs pour le lever du jour, temps parfait pour nos motiver à surfer de bonne vagues ! Arriver sur place et une fois bien garé à l’arrache sur le bord de la route, on croise une partie des riders et les premiers français venus en nombre pour cet évènement. (Les gars du Ocean Roots, Pierre-Louis, Alex Uranga..)Le spot de la compète à fier allure, une baie abritée du vent par des falaises de granite où se perchent ça et là de petites maisons en harmonies avec le cadre naturel des lieux. De petites vagues passent, pas très puissante mais assez propres, promettant de bonnes choses pour le reste du jour. Du coup on s’installe, les séries commencent et au fil de la journée les vagues gagnent en taille et puissance, Yann et Julien passent le premier tour sans trop de problèmes. Pendant ce temps à gauche de la zone de compétition un wedge assez propre se forma, idéal pour aller se détendre les palmes entre deux séries mais bien défendu par les locaux. Du crew, Julien Le Sehan se fait éliminer au deuxième tour. Yann salaun quand à lui se finira premier de sa série et passe donc en demi-finale aidé par le coatching de Ghislain Vaginay. En attendant la demie finale, le reste du team se met à l’eau au petit wedge adjacent le site de compétition pour un freesurf compliqué en raison du monde à l’eau… Les gars gagneront quand même quelques bonnes vagues quand même. Le tour de Yann arrive,mais malheureusement il se fait éliminer et finit 4ème de sa série mais sans démériter, ce sera d’ailleurs sa meilleure performance. En  finale, Pierre Louis décroche le haut du podium, suivi de très près par Alex Uranga, Benat Ulosua). Le lendemain départ de Zumaya vers midi direction Anglet pour une session en fressurf et un peu de repos avant le retour en terre Vendéenne pour clore le trip… histoire de quelques minutes seulement en réalité, des vagues sont annoncé sur un spot abrité dés le lendemain !

Sweet come back in France

De retour de Puerto Rico, la Vendée ma terre natal n’accueillait dirons nous pas toutes les conditions météo requises pour une rentré en douceur.

Comptant bien profiter de l’arrivé de ce nouveau swell, je décidais donc de me rendre sur Angresse petit bourgade de campagne non loin de Capbreton, histoire d’embêter un peu mes amis et me mettre plein de bonnes vagues sous la planche.

Au programme ; pas grand-chose, du surf, du yoga, du massage californien de la bonne bouffe et quelques boules d’anniversaire en papier pour aider au mieux la matrone de la maison.

Pari payant, à vous de me dire..

Trois jours, trois sessions, trois spots.

Ça c’est cadeau. Enjoy

Aloha

Ghislain

Moz sur la première marche d’Antofagasta !

 

Bodyboard Championnat du Monde GQS –  IBA

Amaury Lavernhe remporte l’étape d’Antofagasta (Chili)

Après avoir quitté Tahiti pour rejoindre Santiago du Chili, Moz a enchaîné directement sur Antofagasta, jolie petite vague Chilienne pour un GQS 6 Stars doté de 40.000$ de prix. Avant la grosse épreuve Grand Slam d’Arica (Chili) qui va commencer dans quelques jours.  En quittant Papeete où il a eu l’occasion de profiter en free-surf d’une houle divine, l’envie de scorer lui chatouillait les palmes après son résultat décevant au GQS Port Macquarie Festival (Australie).

 » Je devais faire un résultat, pour reprendre confiance et pour marquer mon territoire. D’autant que le tableau était tout à fait accessible, » commentait Amaury en quittant Papeete avec Yoan Florantin. Le Team Reunion comptait quatre riders pour cette compétition GQS: Charly Chapelet, Pierre Barthelier, Yoan Florantin et Moz. Antofagasta est une ville au Nord du Chili, au Sud d’Iquique et d’Arica, mais c’est la première fois que tour IBA vient y faire escale. Une vague consistante, choisie pour sa régularité par l’IBA, La Cupula appelée encore El Poder Domo (traduisez Le Dome Pouvoir) a permis à Amaury d’exprimer sa suprématie et son appétit de victoire à loisir. Après avoir sorti son « frère » Dave Hubbard l’Hawaïen en demi-finale (15,10 pts à 14,37 pts), Amaury s’est offert la finale.

« L’ambiance au Chili est superbe, le public très nombreux, motivé et très respectueux. Le niveau du contest a permis de voir de belles séries tout en gardant une bonne ambiance. C’était  émouvant de me trouver en finale contre le local Alan Munoz : le public espérait sa victoire mais moi je voulais la mienne… » Et le public n’a pourtant pas été déçu car Munoz s’est bien battu au début de la série  avec deux vagues consécutives à 6,67 et 5,27 pts. Amaury avait quant à lui 5,10 et 6,43 pts au compteur au premier tiers de la série. Les vagues se sont espacées et dès la première vague banquable Moz a réussi une vague 7,83 passant à 14,26 pts contre 13,94 pts à 10 minutes de la fin.  Alan Munoz n’a pas pu rattraper son retard, surtout dans les cinq dernières minutes où Amaury avec une vague magnifique à 9,10 pts  a mis le Chilien « combo » c’est à dire distancé de plus de 10 points, donc hors jeu pour des dernières minutes. Mais beau joueur, Alan Munoz a tenté une jolie dernière vague à 7,33 pts  deux minutes avant le gong, histoire de laisser le public chilien l’applaudir une dernière fois et de s’incliner avec panache.  Amaury a été ovationné et assailli par les médias locaux, il est en effet très populaire en Amérique Latine, d’abord par ses performances et ses podiums au Péru et au Chili mais surtout car il est le seul non-latino du Tour mondial à parler parfaitement espagnol.

« J’ai mené la finale en laissant monter la pression, j’ai scoré de plus en plus fort, car la confiance s’installait au fur et à mesure. Les man on man de trente minutes sont des conditions idéales pour s’exprimer et scorer haut. »

Heureux de son résultat qu’il espérait au fond de lui, Amaury va prendre l’avion lundi 14 direction Arica, plus au Nord, à deux pas de la frontière Péruvienne. Là-bas, c’est du lourd qui l’attend: le Grand Slam et ses « tueurs » dont Amaury, qui se battront sur la vague mythique d’Arica , une dalle affleurante redoutable mais diablement efficace car battue par la houle pacifique qui arrive du large sans avoir rencontré le moindre obstacle. Une des vagues préférées d’Amaury. Sur laquelle il a déjà fait des podiums, dont une magnifique seconde place en 2010. Rendez-vous au pays des vagues d’acier. Avec Pipe Line à Hawaï, sans doute les plus difficiles à vaincre sur le Tour IBA.


La Réunion fait son show

Yoan Florantin est sorti au Round 5 et Charly Chapelet au Round 6, éliminé par Damian King (leadaer du Classement GQS). Le jeune Pierre Barthelier a continué la compétition avec brio. Premier dans les séries des Rounds 5 et 6 il s’est retrouvé en quarts de finale contre Amaury. Et là les deux Réunionnais se sont livré une rude  bataille  qui a entousiasmé le public,  profitant des bonnes séries de vagues pour s’intimider mutuellement. Amaury a marqué son territoire dès le début, Pierre a tenté de répondre, ainsi de suite pendant cette série digne d’une finale qui s’est terminée par la victoire d’Amaury avec 18 pts (8,33 et 9,67pts) à 16,43 pts (8,93 et 7,50 pts). Les commentateurs emballés ont largement parlé de l’île de La Réunion, comme une usine à surfeurs de haut vol, comme Amaury ou encore Florès en surf et de la solide présence Réunionnaise sur le Tour.

« Il y a quelques années encore, on n’imaginait pas un champion du monde Européen, encore moins Réunionnais. On apercevait parfois quelques Réunionnais sur certaines étapes. Avec un leader comme Amaury, La Réunion devient un point de mire. C’est une île au potentiel énorme. Ce rider est réellement une source d’inspiration. »

commentait Terry McKenna le directeur général du Tour IBA.

Merci à Amaury et ses proches pour c’est belle nouvelles, histoire à suivre !

Aloha

 

Yann Salaun New Inside Team rider 2012 !!!

Ti Yann, Yann, Yannous… Un pur produit breton comme il en existe des tonnes, à la différence que celui-ci est de la graine de champion.
Bodyboardeur emblématique de sa région, depuis son sacre à la Torche en 2006, Champion d’Europe cadets en 2008, 1/8 de finaliste au GQS des Açores 2011 et actuellement 3 du circuit national FFS. Aucun problème la dessus, Yann Salaun a encore des choses à nous montrer des compétitions à gagner et surement de nombreux récits de voyages à compter. Yann est entré dans le team Inside après une brève discussion lors des championnats de France 2011. Je lui ai proposé mon aide. Un regard extérieur avisé sur sa manière de surfer. Répondre à ses questions, ses attentes, lui faire part de mon expérience, que cela soit en compétition ou pour arpenter le monde et ses vagues.

1/Yann bonjour, toute l’équipe d’Insidesurfschool est très heureuse de te compter à ses côtés. Et que l’on fera tout le nécessaire pour t’aider à riper encore cette année ! Ok, afin que les choses soient claires pour toute et tous, qui es tu, que fais tu, où vis tu (en plus de meurais) ?

J’ai 19 ans, je vis à Locmaria-Plouzané, une petite commune près de Brest. Cette année, je termine ma seconde année de Bachelor en management à l’école supérieure de commerce de Brest pour enchainer sur la 3ème année (rentrée 2012). Après ça Masters, BP surf… ? l’avenir me le dira. Et bien sur, je surfe un peu partout sur la côte Brestoise et Finistérienne à la recherche de bons surfs avec mes amis,

2/Il serait très instructif de savoir un petit peu ton parcours scolaire au travers de toute ses compétitions. Pas trop difficile à gérer ?

J’ai eu mon BAC ES il y a 2 ans, et je suis à l’école de commerce de Brest où ça se passe vraiment bien. Bénéficiant du statut de sportif de haut niveau, je peux aller m’entraîner régulièrement dès qu’il y a une session à se mettre ou alors partir en compétition, l’ESC tolère cela et ça se passe très bien. Je rattrape tous les cours que j’ai loupé pour ne pas être à l’arrache pour les exams. Partiels dans 2 semaines, y a du boulot entre les révisions et les projets de groupe, mais rien ne vaut une bonne session entre les révisions pour changer d’air.

3/ L’équipe de France t’a sélectionné en 2008 pour les championnats d’Europe au Maroc, je crois savoir que cela ne s’est pas trop mal passé non ?

Ça s’est très bien passé même ahahah. C’était ma 1ère sélection en équipe de France, je ne connaissais pas ce genre de compétition, ni le niveau qu’il y avait, mais je me suis préparé en surfant au maximum pour être prêt. J’ai passé série après série pour arriver en finale, où j’ai terminé 1er. Ca reste un de mes meilleurs souvenirs, l’ambiance de l’équipe, des bonnes conditions pour les finales, et mes parents qui étaient là pour fêter ça avec moi ! C’était diiiiiinnngue !!!

4/ J’imagine wouaaa Félicitation ! La Bretagne ça caille quand même, l’hiver vous avez des bottes secrètes pour vous réchauffer avant ou après les sessions, quelques activités extra-bodyboard ?

Ça sur caille même ahaha ! Mais bon on sait que chaque hiver, on a le droit au froid alors on n’y pense plus. C’est sur qu’on est blazé à l’approche de l’hiver et du froid, mais au final on surfe autant, voire plus, comme il y a souvent du swell… ! Les foots en salle le mardi soir avec les gars motivés, ça aide pour le cardio. Ou alors une activité avant un surf : mettre le chauffage à bloc dans sa caisse pour moins sentir le froid. Pas de bottes, juste de chaussettes de ski dans vos chaussures et là tes pieds sont au mieux quand tu sors de l’eau héhé.

5/ AHahahah ! Et comment ça se passe chez toi niveau spots, sans me parler des secrets spots, ya bon, ya où ?

Sur Brest nous n’avons pas des vagues géniales, ça tout le monde le sait. Mais on a de quoi surfer toute l’année et avec des bonnes sessions par ci, par là. Après c’est sur, si tu peux bouger tous les jours avec ta caisse, tu peux vraiment scorer en BZH toute l’année entre la côte du 56, 29, 22 y a moyen de trouver du bon surf très souvent. Je surfe particulièrement du côté de Brest, où les spots sont blindés de monde… Malheureusement, j’ai trouvé que les derniers surfs étaient plus tendus niveau ambiance à l’eau, c’est dommage d’en arriver là, les gars respectent de moins en moins…

6/ Plus de monde plus de frictions dommage…T’as voyagé pas mal cet hiver, Açores, canaries quelques souvenirs, histoires à nous raconter ?

Carrément ! Bonne expérience aux Açores avec ce résultat, hâte de repartir avec toi pour faire encore mieux. Sinon une session EPIC avec Jean Sébastien Geffroy au Fronton, y avait 2.5m ptête plus et moins par moment. On est arrivé tôt au spot, on voyait des énormes vagues tombées sur la dalle c’était vraiment effrayant ahah, on a attendu avec Jean Seb que du monde arrive. Là Aitor Ojeda (pro canarien) débarque avec un caméraman aqua, il nous a conseillé d’attendre que la marée monte un peu. Mais dès qu’il s’est jeté à l’eau, on l’a suivi et c’était fou ! Après d’autres gars sont arrivés (uevedo, Ornes, Elioot morales et plein d’autres…) Les gars étaient cools à l’eau tellement c’était fat et effrayant (fin pour nous, eux étaient sereins) et qu’il fallait se motiver. Une des meilleures sessions en termes d’adrénaline.

7/ Tes projets pour 2012, vas-y balance !

Je pars au Mexique pour participer au Mexico pro à Puerto Escondido. J’espère que ça va être dingue mais je pense que ça devrait l’être. Sinon j’ai également prévu d’aller à Puerto Rico et peut être Canaries si je n’ai pas d’examens à ce moment là. Et peut être un petit trip au Portugal avec toi Guil héhé. Si j’ai assez de budget, j’aimerais faire une autre compet IBA…

8/ Une journée de surf trip avec un Yann ça donne quoi ?

De la route, écouter du son qui te motive à rider, des bons amis, des bonnes histoires à raconter, des fous rires interminables et du scoring évidemment

9/ Une soirée avec un Yann ça donne quoi ?

Ah ah pourquoi cette question ? Un bon apéro avec les collègues, les marches dans les rues brestoises pour aller au Vauban écouter du bon son ! Ou alors un bon festoche aussi, en Bretagne on en a plein donc point de vue fiestas on est pas mal !

10/Merci jeune padawan, le dernier mot il est pour toi, fais en ce que tu veux.

D’abord, merci à toi Ghislain pour cette interview et le soutien que tu m’apportes via Insiiiide, ça m’a vraiment aidé pour la fin 2011 et ce début d’année 2012, faut qu’on continue dans cette lancée ! Merci également à Kanabeach qui me soutient depuis tout jeune et à qui je souhaite une longue vie, à Watt Bodyboard qui m’aide en me fournissant du matériel et avec qui on a de bons projets et bien sur à ma famille qui me soutient et me supporte. Pour finir, merci à tous mes collègues avec qui je suis souvent et le bon temps qu’on passe tant dans nos soirées, quand dans nos sessions, vous êtes bons ! Kenavo

Propos recueillis par Insidesurfschool.com

Cap au Sud !

L’appel de la route toujours et encore.

Faire et défaire son sac à dos, réviser son matos pour être sure de ne rien avoir oublié, le truc super utile est-il là, ma brosse à dents aussi ? Toutes ses questions nous nous les sommes toutes et tous posé 1000 fois avant de prendre le large pour d’autres horizons en tout sérénité et mille fois, personnellement, il me manquait des affaires!

Avec le team Freesport, c’est sur Curanipé que l’on a mis le cap cette fois-ci, à environ 8 h de route de Santiago. Une compétition du tour national Chilien si déroulait en ce mois de janvier, et plusieurs bodyboardeurs de l’académie Freesport allaient participer, dont le champion national en titre Renato Arellano.

Le sud Chilien un régal pour les yeux et les papilles. Bonne bouffe, bon surf, et bonne humeur auront été les maîtres mots de ce surf trip

Dédicace au freesport crew !
Enjoy !

Valparaiso

Valparaiso :

La houle ayant décidé de bouder la troisième semaine de notre périple, plusieurs options se présentaient. Partir, rester, bouder ou profiter ? Qu’est-ce qu’on fait ?
On reste, et on profite. Pas de vagues, c’est alors le moment de faire autre chose, marcher, flâner et se reposer, on est en vacance non, dites-moi si je me trompe ? Tout bon surfer à toujours le cœur briser de devoir quitter la plage, si celle-ci est frappée par la houle… C’est pourquoi là, fallait y aller et maintenant, c’était le créneau. Hop hop hop, tchaooo les tubes, bonjour la ville.
Valparaiso, la vieille et certainement la plus désordonnée et la plus bruyante des villes. Sanctuaire de néo-hippies, d’artistes, de vagabonds, de touristes de toutes nationalités, Valparaiso sait nous faire voyager à travers les jours et les années. Le temps s’y arrête, comme les bateaux amarrés au port. Pour vous expliquer, en bas, c’est le port (« el puerto ! »). Fenêtre ouverte sur le Pacifique. Sur le quai se trouve les usines, les garages à bateaux, c’est sale et bruyant. Les machines et les grues sont impressionnantes de part leur taille, leur forme. Toute la zone côtière est traversée par une petite ligne de chemin de fer sans âges, qui relie toutes les usines pour faciliter le transit. Un peu plus loin c’est la rue Errazuris aux portes de la ville, où de nuit, des taxis et des bus, sortent les noctambules motivés et avides de nuits turbulentes. Cumbia, rock, techno, jazz, reggeton, cual quierra hay. Afirmate, les nuits sont longues. On y revendique « Valpo n’est pas à vendre ! » « Valpo sans MacDo ! » Graffiti, musique, culture, esprit rebelle sacrement décalé. Valparaiso n’est décidément pas une ville sage.
Ca y est, nous sommes entrés dans la ville. Autour de nous se mêle les bâtisses coloniales du 19ème, les bâtiments administratifs, les restaurants et les petites boutiques en tout genre, un joyeux bordel en somme. Malgré l’étroitesse des rues et la proximité de la montagne, on trouve nombre de parcs et de places ombragés, idéal pour rêver, bavasser ou manger une glace. Les enfants y jouent, courent, crient et tombent sous l’œil dispersé des parents. Les clébards pissent sur les arbres et gueulent sur les taxis. Le soleil tape, ça sent la mer. Assis sur un banc, j’ouvre les yeux et face à moi se dresse les hauteurs, me rappelant aussi les panoramas incroyables qui m’ont déjà fait de l’œil. C’est parti pour l’ascension des flancs de la bête. Siège de plusieurs radios libre, comme Radio Placer. Les hauteurs regorgent de squats nanar où des communautés partagent et vivent librement et simplement. Des idées naissent. La banque du temps, système D oblige, le temps devient un moyen alternatif de paiement. Une heure de mon temps pour une heure du tien. Un moyen simple de faire tomber des barrières « aide ton prochain, nous dit-on ?» Attention quand même, la criminalité existe, le pays est contrasté de toute part. Même si le pays a changé de face depuis des années, de grosses inégalités existent et persistes. Les laissé-pour-compte comptent bien le faire savoir et vous avoir comptez sur eux. En soi, vigilance en solo.
Les murs, trottoirs, poubelles, et escaliers de la ville sont littéralement et systématiquement graffés, taggés, rarement propres mais toujours occupés. Comme pour les tatouages d’un bagnard, l’histoire del Puerto est écrite et s’écrit dans la chair de la ville, en ses murs la voix du peuple résonne. Ça sonne la résistante, décrite au travers d’une multitude de graffitis et de poèmes connus/inconnus. Les fissures forment les cicatrices du temps. Des peines, oui sûrement beaucoup de peine et de la joie -ça oui, beaucoup de joie ! C’est sûr, nous y sommes. Cerro Alegre, sourires et couleur, comme pour effacer la rouille de la misère. Ça se voile plus la face par là-bas, nan nan nan, terminé les années de frustrations,  où il était impossible de se rencontrer en groupe, écouter de la musique, partager et lire un livre, a à peine une génération de cela. Bienvenu ici bas, Les pirates vous saluts bien haut et surtout bien fort !

A tour de rôle

Part 1 / Petit surf entre amis

C’est bien de donner des cours et de faire le malin sur la plage. Maintenant les profs, faut les mettre à l’eau pour voir un peu le résultat.
Petite selecta pour vous mettre un peu l’eau à la bouche.

Chile compadre !